Sa biographie
Né à Sarlat en 1976
Vit et travaille à Marquay
Formation en Ebénisterie (CAP)
EXPOSITION
De 2009 à 2016
Expositions personnelles à Sarlat (Salle du Peyrou), maison de la Boëtie, Hôtel Maleville et au château d’Excideuil.
De 2009 à 2017
Nombreuses expositions collectives, salons et Marchés de l’Art en Dordogne, Gironde, Pyrénées Orientales et Occidentales.
2010
2è prix de Sculpture au salon « Artoulous’Expo » (31).
2013
1er prix de Sculpture au Salon « Eysin’Art » (33).
Son univers
Cyril Annet combine sa passion pour le dessin et sa formation d’ébénisterie, lors de laquelle il récupérait déjà les chutes de bois pour fabriquer de petits objets. Le hasard d’un chantier, alors qu’il était peintre en bâtiment, l’a envoyé dans une association d’aide aux artistes,
Traverse. Il y est revenu à la fin de son contrat et a
bénéficié de conseils pour s’installer et exposer.
Après avoir travaillé exclusivement le bois, il intègre la pierre à ses oeuvres.
Il délaisse le granit pour le marbre, qui offre une grande diversité de couleurs. Il aime l’associer au bois, joue avec les matières, dans un contraste de froid et de chaud, et prend un nouveau virage de jeux de couleurs en peignant l’un et l’autre. Une troisième matière s’ajoutera peut-être à ses créations, il a déjà fait des tentatives avec du métal et du verre.
« J’aime aussi laisser le côté brut, presqu’abstrait, de la matière, ça ajoute un contraste. »
Pour la pierre, travail de bruit et de poussière, il s’abrite juste sous un toit. Il rejoint son atelier pour le travail du bois et de l’assemblage. Il s’y replie en ermite et le transforme en laboratoire d’expériences pour que le rendu final corresponde aux images qu’il a en tête. En vivant avec ses sculptures, il les fait évoluer, s’éloignant du dessin initial. Pour certaines sculptures, il a besoin d’une vue de haut ou de profil pour ajouter des détails. Techniquement, il adore les perspectives et points de fuite dans le dessin, la géométrie le passionne.
Il part toujours d’une source dont il s’éloigne dans une libre interprétation :
il peut s’agir d’une poignée de porte, d’une tête de fougère ou d’un building dont il ne retient que la courbe et le volume. Design récent et architectures abandonnées, éléments végétaux et organiques le conduisent à plusieurs esquisses. Le gros classeur où il compile ses idées, ses dessins, est une ressource inépuisable où il peut retrouver un fil, longtemps après, même s’il travaille plutôt dans la continuité du dessin réalisé.
Depuis deux ans, il prend plaisir à aller vers de grands formats, un monumental plus riche en courbes et formes, ombrages et reliefs, profondeur et volume, un impact imposant. Il aime pousser la finesse et la
complexité. « Je produis plus de chutes que de sculptures », sourit-il. Il admire les bustes expressifs et aimerait tenter l’exercice, à sa façon, plus moderne. Les défis qu’il se fixe lui évitent l’ennui et la répétition. Il achète marbre et bois pour certaines oeuvres mais puise surtout dans le stock important qu’il a accumulé, dessin en main, pour trouver la meilleure adaptation possible.
Cyril Annet trouve un équilibre dans la vie à la campagne, il aime en sortir régulièrement pour rencontrer d’autres artistes lors de salons. « Au printemps, j’ai hâte d’exposer. À l’automne, il me tarde de retrouver l’atelier.
» Il aime exposer avec des peintres et des photographes, lui-même travaille aussi le pochoir, un univers aux teintes en harmonie avec ses sculptures, et apprivoise la photo couleur comme autre moyen d’expression.
A propos de l’oeuvre
Œuvre acquise en 2018
Mattia. L’artiste donne des noms abstraits à ses œuvres, pour que l’imagination vagabonde. Il est ici parti d’une chrysalide, qui lui a inspiré un dessin. La forme demeure, transposant la légèreté du modèle au volume de la sculpture.
C’est la première fois qu’il propose une oeuvre au FDAC et ce choix le conforte dans son travail. Ses oeuvres comptent plutôt dans des collections privées, sa présence dans des salons l’ayant plutôt mis au contact de particuliers.