PARCHEMIN Émile – « 28è planche de timbres d’ART CONvivial SOciety »

Sa biographie

Émile PARCHEMIN

Né en 1968 à Bordeaux (33)

Institut professionnel des métiers du dessin de Paris

Ecole des Beaux-Arts d’Orléans

Diplôme National d’Art Plastique et Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique avec Félicitations du Jury de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Bourges

Vit et travaille à Bourges (18)

 

Principales expositions et installations :

« La République des comptoirs », FAC, Bourges, 2000. « Paper Board Man », Maison de la Culture, Bourges, 2001. « Émile Parchemin au Pays d’ART CONvivial Society », Galerie Weiller, Paris, 2002. « Recherche Mots d’Elles » « Les après-midi gourmands », Atelier Émile Parchemin, Bourges, 2003. FAC « off 3 », Atelier Émile Parchemin, Villeneuve sur Lot, 2004. « Les Timbres », Galerie Weiller, Paris, « DJ Duck & Cie », Inauguration des quais François Mitterrand, Nantes, 2005. « Recherche mots d’elles », Galerie  » La Mauvaise Réputation « , Bordeaux, Réalisation et installation de 3 murs peints, Villeneuve sur Lot, Monflanquin, Monsempron-Libos, 2006. « Parcours d’artistes », DJ Duck et Cie, La Roche sur Yon, Galerie « Atypic », Toulouse, 2007.

 

Son univers

Né dans un milieu artistique, Emile Parchemin, qui ne porte pas encore ce nom choisi à l’occasion de sa première exposition, fait les Beaux-Arts et obtient son diplôme en 1993. Ayant trouvé sa technique de prédilection, le dessin en noir en blanc, l’artiste mettra quelques années, consacrées à d’autres activités, à concrétiser ce à quoi il aspirait : inventer un espace d’expression libre qui lui permette de travailler sur trois registres simultanés – l’histoire de l’art, la vie et la société dans laquelle nous évoluons. A l’inverse d’un artiste enfermé dans sa tour d’ivoire, loin du monde et des autres, Emile Parchemin conçoit l’art comme un moyen de communication qui doit être accessible à tous et n’exclure personne. Fort de ces convictions, il crée en 2000 l’ART CONvivial SOciety, véritable société artistique au sein de laquelle il se réalise et crée son œuvre, toujours en devenir, à travers ses dessins, ses expositions, mais aussi et surtout par ses performances, ses installations, ses créations nomades, au plus près du public. A l’image d’une société, l’A.C.S est divisée en sections, qui sont un peu l’équivalent de ministères, grâce auxquels l’artiste communique différemment, abordant des thèmes liés à la société, imaginant des rencontres insolites, revisitant l’histoire de l’art, créant également des personnages qu’il incarne, en compagnie d’autres artistes qui partagent avec lui ce même goût pour la création festive et conviviale. Ainsi, un de ses personnages les plus célèbres est DJ Duck, héros d’une performance culinaire qui consiste à investir un lieu public pour y faire cuire pendant 10 heures des canards à la ficelle, selon une vieille recette médiévale. Durant tout le temps de la cuisson, des « espaces de palabres » se créent avec les spectateurs, eux-mêmes acteurs de ce moment privilégié. Toujours dans sa section « rencontres », Emile Parchemin a également créé La république des comptoirs , à la fois comptoir de bar et galerie nomades tractés par une Mobylette. L’artiste peut aussi se transformer en Paper Board Man , le représentant de la section « syndicat » d’A.S.C, permettant à ceux qui le croisent d’écrire, directement sur le personnage qu’il s’est créé, leurs aspirations, leurs rêves, leurs coups de colère. La section « loisirs » invite quant à elle à désacraliser la culture ou propose un grand jeu de vélo sur table, grâce des peintures plastifiées reproduisant les trajets d’épreuves cyclistes. Là encore, souvent en prélude à une exposition, l’artiste s’ingénie à faire tomber les barrières, à rapprocher par des thématiques fortes artistes et spectateurs qui forment alors un groupe, retrouvent des passerelles pour échanger, se découvrir, se connaître mieux. Face aux difficultés du monde et à la violence de nos sociétés, Emile Parchemin préfère aux attaques frontales la création d’un autre espace, sans aucune limite, où l’humour, la poésie, l’imagination lui permettent de développer une réflexion différente sur la société. La section « mémoire » uniquement formée de dessins originaux a d’ailleurs pour mission de constituer la mémoire de l’A.C.S, et la section « Art » de créer des séries de dessins, dont celles des ombres, des timbres, des autoportraits et très récemment celle, plus engagée, des Snipers où des anonymes deviennent des cibles potentielles, preuve sans doute de la nécessité croissante d’une société conviviale où l’art, loin de tout élitisme, se donne pour priorité de rassembler.

 

A propos de l’oeuvre

28è planche de timbres d’ART CONvivial SOciety
2004 – Dessin original à l’encre de chine sur papier
59.4 X 82 cm

La série des planches de timbres fait partie des séries créées par Emile Parchemin dans le cadre de la section « Art » d’ART CONvivial SOciety. Dans cette section, l’artiste continue de s’adonner à sa technique de prédilection : le dessin noir et blanc. Avec ces planches, Emile Parchemin a ainsi pu travailler sur plusieurs registres : aborder la thématique du paysage, très présente dans l’histoire de l’art, par le biais de la création de timbres pour A.S.C. qui se doit d’en émettre, comme n’importe quel état, afin d’acheminer les lettres. Le paysage apparaît alors différemment, par la fragmentation du tableau qui reproduit en même temps la planche de timbres numérotés. Pour ce faire, l’artiste a choisi une technique de dessin au trait extrêmement minutieuse, réalisée au stylo tubulaire. Ce travail de précision donne l’illusion, vu de loin, d’une photographie.