HENDRIKSEN Léonne – « Les plumes » & « Les plumes éclatées »

Sa biographie

Léonne HENDRIKSEN

Née en 1949 à San Sebastiàn (Espagne). École Supérieure de Dessin Industriel, Eindhoven, Pays-Bas (1972).
Diplôme de troisième cycle, Académie Jan van Eyck, Maastricht, Pays-Bas (1974).
Vit et travaille à Amsterdam, Pays-Bas et à Brouchaud (24).

Expositions personnelles :
2003 Soft Sculpture, DSM collection, Heerlen et Sittard, Pays-Bas.
2008 Beauté souterraine, installation, La Chaumière, Pont-Scorff, France.
2010 Nuage d’essaim, installation à l’Abbaye d’Alspach, Kaysersberg ; Éclosion des Chrysalides, Galerie L’app’Art, Périgueux.
2011 Onde & poissons, installation, Moulin de la Baysse, Excideuil.
2013 Cendres et Oiseaux de feu, Saint-Avit-de-Vialard.

Expositions collectives :
2005 Biennale internationale de la Céramique, Médaille de Bronze, Icheon, Corée.

2007, 2010 Mac 2000, Salon d’Art Contemporain, Paris.

2008/2009
Réalités Nouvelles, Salon d’Art Contemporain, Paris. 2012 Où la montagne touche le ciel, les fleurs ne poussent que bleues, Salon Comparaisons, Grand Palais, Paris. Entre 1989 et 2004, Professeur invité à l’Université du textile à Shanghai (Chine), à l’Université GHK, Kassel (Allemagne) ; à l’Académie Domus, Milan (Italie) ; à l’École des textiles Kawashima, Kyoto (Japon) ; à la Haute École d’Arts Appliqués, Genève (Suisse).

 

Son univers

Après des études d’art aux Pays-Bas, Léonne Hendriksen intègre très rapidement le circuit de l’art.
Aujourd’hui, elle expose dans toute l’Europe et même au-delà. Professeur invité dans de nombreuses universités, elle y transmet sa passion pour l’art. Amoureuse de la Dordogne et de son patrimoine, l’artiste s’y est installée en 2005, et travaille la moitié du temps aux Pays-Bas. Les voyages, qu’elle multiplie, sont ses sources d’inspiration. Pratiquant le nomadisme, l’artiste recherche l’inconnu, propice à l’imagination et à l’innovation. La magie, le symbolisme et la nature sont des thèmes récurrents dans son travail. Les concepts qui sous-tendent son langage plastique sont toujours formulés selon un principe de dualité. Fascinée par l’idée que la beauté puisse être un processus de création sans fin, l’artiste oppose les notions de vie et de mort, de création et de destruction, de plein et de vide ou encore de féminin et de masculin. Cette dualité se retrouve également dans le choix et l’association des matériaux qu’elle affectionne et que tout oppose : leur poids, leur aspect, leur origine. Jouant avec les contrastes, l’artiste fait dialoguer la gaze, le papier de riz, l’organza, les poils de mouton, le charbon, le bois, le fer.
Elle n’hésite pas à associer des éléments contradictoires. Ses oeuvres vont de la peinture à la sculpture et se présentent toujours sous la forme d’installations, fruit d’un lent processus de création qui peut s’étaler sur plusieurs mois. Éphémères, elles s’adaptent aux lieux où elles sont élaborées. Plusieurs de ses installations ont été présentées en Dordogne ces dernières années. Ainsi, en 2011, Leonne Hendriksen est invitée par l’association Excit’oeil, à exposer au Moulin de la Baysse. Ondes et poissons, menace sur les eaux vives, traite de la disparition des mers et de l’extinction des poissons. Enfin, Cendres et Oiseaux de feu, dernier grand projet de l’artiste, a été présenté à Saint-Avit-de-Vialard en août 2013, puis à Brouchaud en septembre. Cette installation a pour origine la transformation du charbon.
Symbolisée par le phénix, allégorie de la mort et de la renaissance, l’oeuvre évoque l’idée d’une « énergie destructrice sublimée en force créatrice ». Comme ses installations précédentes, celle-ci a ensuite été réinterprétée et adaptée à un autre lieu. Toujours en mouvement, Leonne Hendriksen poursuit ses expérimentations et envisage prochainement un séjour en Chine.

A propos de l’oeuvre

Les plumes

Invitée par l’association Mydriase, à l’occasion de Carbonièra, exposition d’Art contemporain et Patrimoine sur les charbonnières et le charbon à Saint-Avit-de-Vialard, Leonne Hendriksen réalise une installation intitulée Cendres et Oiseaux de feu.
Présentée dans la grange de l’ancien presbytère, l’oeuvre est composée de sept éléments. Comparant le processus de création du charbon de bois
au phénix, l’artiste crée une oeuvre autour de l’idée de la mort et de la régénération. Les plumes est une étape préparatoire au projet. Présenté lors de l’installation finale, ce dessin permettait au spectateur de comprendre le lent processus créatif par lequel l’artiste est passé.

Les plumes éclatées

Nouvel opus de l’installation présentée à Saint-Avit-de-Vialard, Cendres et Oiseaux de feu II, est exposée à Brouchaud, dans l’atelier de l’artiste. Conçue à la suite de fortes intempéries, cette oeuvre fait référence aux phénomènes naturels. Utilisant des matériaux déjà présents lors de la première installation, l’artiste construit sa réflexion autour de l’idée de destruction et de renaissance. Les plumes éclatées, sculpture « molle », fait partie d’une série de cinq pièces. Dernière étape de l’installation, elle représente une île et suggère la tranquillité et le bonheur…